Plusieurs monument constituent le patrimoine du village :
Plusieurs monuments constituent le patrimoine architectural et historique de Noisy sur Oise :
Les Tourelles, rue Bossang : Elles constituent les derniers vestiges d’un château fort médiéval dominant l’Oise au XIe et XIIe siècles, connu comme le château de Bossang. Il est partiellement détruit par les Anglais vers 1415 / 1420 durant la guerre de Cent Ans. Un corps de bâtiment du château reste debout et est restauré vers 1630. Les ruines du château, avec les caves, la prison et le mur d’enceinte, sont encore attestées vers le milieu du XIXe siècle.
Le Valdampierre ou le Petit-Val, rue de Beaumont (D 922z) : Aussi appelé « Petit-Val », ce fut une grange et plus particulièrement une exploitation essentiellement viticole appartenant à l’abbaye Notre-Dame-du-Val à Mériel. Elle comportait la maison, un pressoir, un jardin, un enclos et environ 10 ha de terres. L’ensemble fut vendu en deux lots en 1792 comme bien national. Les caves, creusées en profondeur dans la colline de Noisy, et les murs de soutènement avec contreforts du XIIIe siècle sont les uniques vestiges du domaine primitif. Le bâtiment donnant sur la rue, le cloître et le pressoir ont probablement été construits, respectivement reconstruits, au XIXe siècle. Le Valdampierre servit de cantonnement pour les soldats durant la Première Guerre mondiale, puis accueillit une œuvre de bienfaisance et une colonie de vacances, jusqu’en 1958.
L’église Saint-Germain-d’Auxerre : c’est une petite église à la silhouette pittoresque dont une partie date du XIIIe siècle, avec un clocher en bâtière. Ce monument est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).
La croix, rue Georges-Marie-Picot, face à la grande ferme : Croix en bronze du milieu du XIXe siècle, sur un socle très ancien subsistant d’un calvaire détruit pendant la Révolution. Sur sa partie supérieure, il est orné d’une frise à pommes de pin.
Le pigeonnier, rue Georges-Marie-Picot : Édifié à la fin du XVIIIe siècle, ce bâtiment hexagonal compte deux niveaux. Le rez-de-chaussée fut destiné à entreposer le matériel et le grain, l’étage contient les boulins aménagés pour accueillir les couples de pigeons.
Le lavoir, rue de la République : Réalisé grâce à un don du comte Desgranges en 1862, le dallage du sol ayant été ajouté en 1908 seulement. Les particularités de ce lavoir sont ses dimensions généreuses et les murs en pierres de taille sur les quatre côtés, percés d’ouvertures : le plus souvent, les lavoirs sont ouverts sur au moins l’un des côtés.
L’ancienne citerne, appelée « Le Gué » est située rue du Capitaine-Desgranges, sous la place Gambetta. Il s’agit d’un ancien abreuvoir pour les animaux, alimenté par une source.
Le puits, rue Pasteur : profond de vingt-cinq mètres, ce puits est construit dans un renfoncement du mur d’une maison. Il porte cette inscription sur son fronton : « Malgré les envieux, nous sommes victorieux ».
Le monument aux morts, sur un square rue Bossang, face au manoir des Tourelles.
Les deux blockhaus des bords de l’Oise : édifiés par l’armée française en 1940 avant l’arrivée des allemands afin d’assurer la défense de l’Oise.